Québec, de nos jours. Noah est une jeune femme bien dans sa peau et débordante de vitalité. Puis vint ce jour, où partie avec des amis camper en forêt, sa réalité sombre dans le cauchemar. Elle disparaît durant la nuit et on la retrouve le lendemain endormie à trente kilomètres du campement. Nul ne peut expliquer ce qu’il s’est passé, mais pour Noah, ce fut une nuit de terreur…
Deux ans plus tard, elle sait qu’elle n’a pas rêvé. Cette espèce d’énorme loup noir qui la traquait était bien réelle et l’horrible cicatrice dans son dos semble l’attester. S’il n’y avait pas eu ces étranges personnages pour la sauver… Aurait-elle franchi les frontières d’un monde interdit ? Noah compte bien découvrir la vérité même si sa vie est menacée…
« Le domaine Grisloire » est une histoire fantastique intéressante dont les personnages principaux sont plus mystérieux les uns que les autres, car entre la pauvre Noah qui vit et revit son cauchemar toutes les nuits depuis 2 ans et l’intrigante Axelle qui vient à la rencontre de Noah pour soi-disant en savoir plus sur ce qu’elle vit on est servi niveau personnages attachants.
Si j’ai bien aimé l’intrigue de l’histoire, je dois avouer que je ne suis pas spécialement fan de l’univers graphique (la représentation du loup me fait un peu penser à l’univers de Tim Burton) ni de la façon dont les personnages sont dessinés qui sont parfois très déstructurés ou torturés. Autre bémol, le texte est écrit en québécois ce qui rend la compréhension du récit parfois un peu compliquée parce que les expressions venues de là-bas ne sont pas dans mon langage courant (et puis dès que j’ai remarqué ce petit point, j’ai mon cerveau qui s’est mis à lire avec l’accent de Céline Dion :p).
Mais hormis ces points j’ai passé un bon moment avec « Le Domaine Grisloire – If only everything » et ce récit devrait plaire à un public assez large.
[…] De passage pour mes vacances, j’ai pris le temps de passer dans une librairie à Montréal afin de pouvoir découvrir quelques oeuvres originaires de la belle province. La première de la série est donc « L’esprit du camp » par Falardeau (Le domaine Grisloire). […]